Les années 70...le Continental Circus

[matchless]

MJ sort de sa retraite...très bien l'article...

[mjcharlie]

merci les garçons   

mjcharlie 

[grouniache]

Top 
as tu des photos en voyant le side,  d'Alain Michel vice champion du monde si j'ai bonne mémoire dans les années 80 

Et ton side a quand des photos?

[sergio77178]

bonjour j ai eu la chance ; de venir au monde dans une famille de motard , mon grand pere etait dans les annees 35  pilote d essais pour motobecanne ,  et quand il a vue la 1 er 750 Tondeuse a Gazon en 1970,  il  ma dit  que quand il etait jeune motobec avait construit 5 ou 6 moto pour le bol en 750  4 cylindre face a la route , a +alor les jap en auto et moto n on fait au depart que de copier et certe ameliorer les machine

[matchless]

Histoire bien connue...cf la DIAPASON XS 1, la kawa w 650 etc...

[mjcharlie]

@ Sergio77178, il serait très intéressant de parter de La Firme de Pantin dans un article qui serait consacré entièrement à Motobécane.
Les ateliers de Motobécane sont nés de la rencontre de deux hommes et d'une époque. Les deux hommes sont Abel Bardin et Charles Benoît. Le premier a fait des études de pharmacie, le second est ingénieur et licencié ès sciences. L'époque, c'est l'après-guerre de 1914-1918 avec ses crises, son marché de la moto saturé par les surplus de l'armée. Enfin, le lieu c'est Pantin, où les deux hommes sont employés à la société SICAM à concevoir des moteurs auxiliaires pour bicyclette. Ces moteurs ont d'ailleurs une certaine similitude avec ceux que réaliseront deux ans plus tard les ateliers de Motobécane.

Je mets cet article en réserve pour en parler plus longuement.


mjcharlie 

[mjcharlie]

de Sergio77178
mon grand pere etait dans les annees 35  pilote d essais pour motobécane.......
quand il etait jeune, motobecane avait construit 5 ou 6 motos pour le bol en 750  4 cylindre face a la route
alors les jap en auto et moto n'ont fait au depart que de copier et certe ameliorer les machines

En 1931, le type B7 voit le jour, mais il ne sera pas diffusé. C'est une version du 4-cylindres en ligne à arbre à cames en tête de 750 cm3. La crise mondiale de 1929, partie des Etats-Unis gagne peu à peu l'Europe. Cette crise économique portera un rude coup à l'industrie motocycliste française au début des années trente. Il devient de plus en plus difficile de vendre des motos, et les grosses machines sont les plus touchées. Motobécane arrête donc rapidement l'évolution de ses modèles 4-cylindres, la faveur du public se portant de plus en plus vers des machines utilitaires et fiables. Le Directeur Commercial s'appele Dahan. La firme a engagé un dessinateur de renom pour donner une belle allure à ces motos à partir de 1932, il se nomme Géo Ham. C'est lui qui dessinera les modèles de la marque. Ce designer donnera une impulsion formidable aux ventes de l'usine Motobécane.....

En 1934, Motobécane propose 22 modèles différents à sa clientèle malgré que les ventes de motos aient beaucoup baissées. Une version du bloc B, jusqu'ici latéral, est développée. Le bloc S voit le jour, muni d'une distribution à soupapes en tête, et le bloc K, muni d'une distribution à soupapes latérales. Le nec plus ultra chez Motobécane est alors la S 5 C Grand Sport. C'est une monocylindre  4-temps à soupapes en tête équipée de 4 soupapes par cylindre. D'une cylindrée de 500 cm3, à double échappement, elle a fait rêver toute une génération de garçons. Hélas ! bien peu pouvaient dépenser 5 800 F (885,00 € aujourd'hui) nécessaires à son achat......

c'est seulement un condensé de l'article que je vous donne, nous entrerons dans les détails d'ici quelques semaines.

Merci à toi Sergio77178 et n'hésite pas à intervenir en faisant appel à tes souvenirs familiaux.


mjcharlie 

[mjcharlie]

J'ai envie de vous raconter l'histoire d'un pilote que j'affectionne


Renzo Pasolini

"l'outsider"


Renzo Pasolini avait tout pour plaire à son public. Il courait en véritable professionnel. Pour « Paso » il n’y avait pas de petites courses, toutes celles dont il prenait le départ étaient pour lui importantes et il y donnait le meilleur de lui-même.

Renzo Pasolini était né à Rimini le 18 juin 1938. Son père Massimo avait connu un certain succès comme pilote de vitesse dans l’immédiat après-guerre. Renzo, lui, commença à courir à l’âge de vingt ans en faisant du moto-cross, une spécialité où il se forgea rapidement un tempérament de bagarreur. Il n’abandonnera d’ailleurs jamais le cross et il s’y livrera toujours l’hiver pendant l’inter-saison des Grands Prix. Bien entendu, il ne fera plus de compétition de cross mais il le pratiquera comme s’il s’agissait d’une gymnastique pour se maintenir en forme.

[mjcharlie]

Renzo Pasolini


Il se fera remarquer sur piste en 1962, lorsque pilotant une 175 Aermacchi il battra à deux reprises un autre jeune pilote de valeur Giacomo Agostini. Il sera plus tard amené à l’affronter bien souvent. En attendant, il effectue son service militaire en Sardaigne. S’il ne se couvre pas de gloire au cours de cette période, il aura au moins le loisir au cours de ses permissions de faire une cour assidue à une jeune fille du pays qu’il épousera plus tard.

En 1964, il recommence à courir en vitesse et passe dans la catégorie Senior. Il dispose alors d’Aermacchi 250 et 350, qui sont de simples monocylindres culbutés. Néanmoins avec ces deux machines, il parvient à s’imposer devant des pilotes nettement mieux armés que lui. Il arrive ainsi à se classer à la 2ème et 3ème place des championnats italiens en 250 et 500 ce qui est remarquable, car dans cette dernière catégorie il dispose d’une 250 cm3 seulement ! En 250, il se trouve derrière Provini tandis qu’en 500 il est derrière Agostini et Mandoli. Il participe également à des Grands Prix terminant 4ème aux GP d’Allemagne, de Hollande et 5ème en Tchécoslovaquie. Engagé également au Tourist Trophy, il est contraint à l’abandon.

[mjcharlie]

Renzo Pasolini

En 1966, à l’étranger, dans les épreuves comptant pour le Championnat du monde, il oscille toujours entre les 4ème et 5ème place en 350 à l’exception d’une belle 3ème place obtenue en Hollande derrière Hailwood et Agostini. Lors de la dernière épreuve de la saison en Italie les responsables de Benelli décident de lui confier une de leurs machines, une 500, quatre cylindres, avec laquelle Pasolini remporte une victoire sur le circuit de Vallelunga. C’est ainsi qu’il entrera chez le constructeur italien chez qui il restera quelques années.

Il pourra ainsi se mesurer à armes égales avec son vieux rival Agostini et l’affrontement entre les deux marques italiennes Benelli et MV Agusta animera bien des épreuves. Malheureusement pour Pasolini, ces combats singuliers se dérouleront surtout sur le sol italien, car à l’étranger Agostini aura un autre rival Mike Hailwood sur H.onda. Les meilleurs résultats que Paso obtiendra en 350 sur le plan mondial seront ses 3ème places à Hockenheim et Assen, à chaque fois derrière Hailwood et Agostini. En Italie par contre, il fait un festival il remporte la victoire à Modène, deux 2ème places à Riccione et Milan derrière la MV, une nouvelle victoire, cette fois en 350 à Cesenatico, puis toujours dans cette catégorie, une 2ème place à Imola et une 3ème place à Zingonia.

En 1968, Renzo Pasolini s’affirme une fois de plus à Rimini avec la 250, puis à Cesenatico et Imola en 350 où il bat chaque fois Agostini. Il se place également deux fois 2ème au Tourist Trophy derrière Phil Read en catégorie 250 et Giacomo Agostini en catégorie 350. Renzo Pasolini est encore deux fois 2ème à Monza en 350 et 500 cm3. C’est ainsi qu’il est sacré champion d’Italie en 250 et 500.

1969 sera l’une de ses années les plus brillantes. Il commence d’abord par gagner une série de succès sur son sol natal des victoires en 250 et 350 à Rimini, Modène, Riccione, Imola et Milan. A chaque fois, Agostini est second. A Cesenatico, Pasolini est vainqueur en 250 mais doit s’incliner en 350 à 6 secondes d’Agostini. La rivalité était en Italie à son paroxysme entre les deux pilotes qui avaient des relations assez tendues. Cette rivalité était entretenue soigneusement par la presse et la télévision et l’on envisagea un moment de leur faire disputer un match sur des machines identiques de manière à savoir qui des deux était le meilleur…. Cependant, Pasolini sera sacré champion d’Italie en 250 et 350. C’est également cette année-là que le titre de champion du monde des 250 lui échappera de peu. Des arrêts causés par des pannes ainsi que l’obligation de céder la place à son compagnon d’écurie Carruthers, mieux placé que lui l’empêcheront de gagner le titre. Il gagne cependant avec une 250 les GP de Hollande, de Tchécoslovaquie et d’Allemagne de l’Est. Une chute à Imatra le forcera à rester à l’écart de la compétition pendant toute la fin de la saison.

[mjcharlie]

Renzo Pasolini

L’année suivante en 1970, une modification du règlement de la F.I.M. interdit d’aligner des machines de plus de 2 cylindres en 250, aussi Benelli se consacrera plus particulièrement aux 350. Au Championnat du monde, ses meilleures places seront des 2ème places à Assen, au Sachsenring et à Brno, toujours derrière la MV d’Agostini. Au GP des Nations à Monza, il doit abandonner après avoir établi le record du tour à plus de 203 km/h de moyenne. Au cours de la saison il s’élève une controverse entre lui et l’usine. Il affirme que la machine qu’on lui confie a perdu de sa forme alors que les responsables soutiennent le contraire. La rupture est inévitable et Renzo Pasolini retourne dans son ancienne écurie chez Aermacchi qui a mis au point une bicylindre 2-temps en deux cylindrées, 250 et 350. Les débuts sont désastreux car les machines manquent de mise au point et celle-ci se révèlera très longue. Elle durera en fait tout au long de la saison 1971. 

[mjcharlie]

Renzo Pasolini

En 1972, grâce à l’obstination de Pasolini qui est également employé comme inspecteur des ventes, et des membres du service course dirigé par Gilberto Milani la machine commence à donner satisfaction. C’est ainsi qu’il remporte une brillante victoire en 250 au GP des Nations à Imola, ainsi que les GP d’Espagne et de Yougoslavie ; il se classe également 2ème à Clermont-Ferrand, à Assen au Sachsenring, à Brno et à Barcelone. Il termine la saison avec le titre de vice-champion du monde en 250 et 3ème en 350.

[mjcharlie]

Renzo Pasolini

Renzo Pasolini abordait la saison 1973 avec confiance car il semblait bien armé pour obtenir au moins le titre de champion du monde en 250 cm3. Il disposait d’une nouvelle machine à refroidissement liquide en 250 et 350. Son plus grand rival semblait être Saarinen sur Y.amaha. Il remportera avec cette dernière machine la 350, deux victoires dans son pays, à Vallelunga et Riccione qui lui vaudront le titre de champion d’Italie à titre posthume.

Le 20 mai 1973, Pasolini avait disputé une des plus belles courses de sa carrière à Monza en 350, parti avec un retard de 11 secondes sur Agostini., il avait réussi à remonter en tête lorsqu’à quatre tours de la fin, un serrage le força à dire adieu à une victoire qui semblait acquise. Désappointé par cette malchance, contrarié, il devait immédiatement se remettre en selle pour disputer l’épreuve des 250 cm3, où l’attendait son rival sur sa Y.amaha. Il y eut une chute collective qui impliqua huit pilotes ; Renzo Pasolini, Jarno Saarinen, Walter Villa, Giansanti, Victor Palomo, Kanaya, Chas Mortimer et Jansson. Certains s’en sortiront indemnes (NB Olivier Chevallier qui participait à ce Grand Prix a dit ce jour-là « J’ai eu pour ma part un maximum de chance… Je suis passé en plein dans les flammes des motos qui brûlaient, sans mal ! alors la devise d’Olivier était qu’il considérait qu’il « faisait du rab » en parlant de la vie…), d’autres en piteux état comme Walter Villa. Hélas ! Jarno Saarinen et Renzo Pasolini succombèrent presque instantanément à leurs blessures.

Avec lui disparaissait un des grands pilotes du « Continental Circus ». Impétueux dans la compétition, possédant un style de conduite très personnel, il affronta sans se décourager les plus forts pilotes comme Giacomo Agostini, Mike Hailwood et Phil Read. Il les surclassa parfois ; mais il fut aussi forcé de s’incliner devant le matériel de ses adversaires, car il ne bénéficia pas toujours des meilleures machines. Cependant, il fit toujours preuve d’un grand courage.


mjcharlie 

[mjcharlie]

Renzo Pasolini était affligé d'une mauvaise vue et pourtant il n'a jamais semblé en éprouver un handicap même dans les courses qui se déroulaient sous la pluie. Il faut dire qu'il s'était fait faire des lunettes spéciales, conçues pour éviter la formation de buée sur les verres.

Ci-dessous, une des rares photos de Pasolini sur la 750 HD qu'il pilota dans quelques épreuves......

Deux photos du rival de Paso, le célèbre Giacomo Agostini.....


mjcharlie 

[mjcharlie]

Renzo Pasolini a été un précurseur en matière de technique de pilotage.
Il avait un style caractéristique, les genoux écartés, le guidon plongeant et sa manière particulière d'aborder les virages, le pilote de Rimini annonçait avec quelques années d'avance la technique de conduite des pilotes actuels. Mais, incapable de s'imposer une technique judicieuse, il fonçait aveuglément, et c'est précisément cette absence de stratégie qui lui coûta le titre mondial sur Benelli ; dans les derniers temps, courant pour Harley-Davidson, il avait acquis un peu plus de mesure et de pondération.


mjcharlie 

[matchless]

Bel article, photo rare que celle de PASOLINI sur la XRTT... il l'utilisa en course avec un 4 cames en lieu et place du double disques...

[750 GPZ]

Joli travail 

[jibé]

merci mj charlie , super article , félicitations

[mjcharlie]

Remerciements à vous tous.... 


mjcharlie 

P.S. un article sur Yvon Duhamel est en préparation  .....

Yvon Duhamel portait le N° 17 et a fait preuve tout au long de sa carrière d'un éclectisme dans la pratique des sports mécaniques que peu de pilotes ont atteint. Il s'est en effet illustré sur deux roues bien sûr dans les courses de vitesse, dans les courses sur glace, en dirt-track, en moto-cross et sur quatre roues avec les voitures américaines dans les courses de production..... et enfin sur ces fameux scooters des neiges, discipline très populaire au Canada et dont Yvon détenait le record du monde de vitesse..... et de chutes aussi !

[mjcharlie]

Une petite photo avec le N° 17, c'est mieux ! 


mjcharlie 

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE


Yvon Duhamel fut le premier pilote canadien-français à se faire un nom dans les courses internationales. Il commença sa carrière motocycliste en 1959 dans son pays d’origine, où les compétitions sur piste étaient aussi rares que les bonnes machines pour un jeune débutant de vingt ans.

Ce n’est pas avant le milieu des années soixante qu’il remporta des victoires, cela après deux saisons d’apprentissage en classe 250 cm3 sur des Y.amaha de série. Plus tard, cependant, de réelles machines de course furent offertes à Yvon par l’écurie Y.amaha Deeley.

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE

Pour participer à des courses d’un niveau décent, Yvon Duhamel alla en Amérique et, en 1968, il remporta la course des 250, course d’ouverture à Daytona, puis il retourna chez lui pour disputer le Championnat canadien. L’année suivante, il revint aux Etats-Unis afin de consolider sa position par une victoire à Indianapolis. Bien que le nombre de ses victoires ait été limité, son style de pilotage impressionna à juste titre, et en 1971 il se vit offrir un contrat de pilote d’usine par K.awasaki U.S.A.

Le style de Duhamel, et plus particulièrement sa façon de négocier les courbes, en ont fait frémir plus d’un, notamment parmi ses adversaires, et en ont fait les délices de la foule ; et bien qu’il ait frôlé le bord de la piste de la plupart des circuits où il a piloté, son ardeur fut souvent cause d’exagération. Il semble avoir terminé autant de courses sur les fesses que sur sa moto, mais ces deux premières années sur K.awasaki devaient lui apporter deux succès dans la course américaine des 200 Miles de Talladega. La seconde fois, il battit même son propre record, puis il remporta le Grand Prix du Canada  à Mosport en 1972, une autre 1ère place à Road Atlanta et une 2sde  place à Indianapolis.

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE

Yvon fut l’un des premiers pilotes d’usine américains avec son coéquipier Gary Nixon à courir en Europe. En 1973, il glana une 1ère place, deux 2ème et une 3ème place dans les courses des séries du match anglo-américain, devenant le meilleur américain de par le nombre de points, cela avec plusieurs bons classements sur chacun des trois circuits, ce qui ne s’était jamais vu auparavant. Bien que les fanatiques aient vibré à la vue du mélange exotique des K.awasaki avec les Norton d’usine, ce fut l’écurie nationale britannique qui remporta les séries avec deux points d’avance.

[matchless]

Well done MJ, good to see you again on the net...

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE

Les pilotes anglais avaient rapidement acquis les fondements du pilotage rapide et compétitif des Américains, et la saison suivante, en 1974, lorsque les Séries se représentèrent, les Américains pensaient être à égalité de chances. Ce n’était cependant pas le cas, et c’est la raison pour laquelle la Grande-Bretagne garda encore le trophée. Les succès d’Yvon se limitaient à une seule 1ère place, dans la manche d’ouverture à Brands Hatch, le reste de la saison n’ayant rien d’extraordinaire.

En 1975, la chance tournait et se montrait enfin une 1ère place à Ontario récompensa une bonne prestation dans le Championnat de la Formule 750 ; il remporta la manche française au Paul Ricard et la manche belge à Assen. Une 3ème place au Bol d’Or en équipe avec Jean-François Baldé le récompensa aussi. Ces deux succès retentissants sur le sol français ont suffi pour que le public lui attribue implicitement l’année 1975 comme sa meilleure saison européenne.

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE

« Superfrog » (Super-Grenouille), surnom sous lequel il devenait connu, obtint à nouveau un contrat de deux ans avec K.awasaki qui le gardait sur ses « machines vertes » pour 1976. Mais à partir du moment où l’usine retira son soutien à l’écurie américaine, il eut peu d’occasions de courir et accomplit une saison médiocre. Bien qu’il ait terminé 7ème à la course d’Imola comptant pour la formule 750, ses motos n’étaient pas vraiment compétitives, et sans l’appui de l’usine et un minimum de chance, il effectua sur ses 2-temps une saison sans panache. Sa meilleure occasion de l’année fut de pouvoir piloter en endurance les 4-temps d’usine.

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE

Avec son équipier français Jean-François Baldé, il retourna au Mans sur le circuit Bugatti pour une seconde participation au Bol d’Or. Ils bénéficiaient d’une K.awasaki préparée par Godier-Genoud qui avait remporté les deux éditions précédentes, mais cette fois les motos étaient équipées d’un cadre spécial à suspension cantilever afin de contrer les importants moyens mis en œuvre par H.onda dans le domaine de l’endurance. Si l’équipage occupait la tête à l’issue de la première heure de course, il ne termina que 3ème à la fin des 24 heures.

Bien que ses qualités lui aient rapporté de nombreux succès sur toutes sortes de circuits, et souvent dès le coup d’essai, les victoires qu’il a le plus méritées sont arrivées dans les épreuves d’endurance. Terminer une épreuve de 200 miles comme la Tallageda, qui est la course la plus rapide d’Amérique, ou une épreuve d’endurance comme celle du Mans définit une certaine catégorie de pilote. Attaquer à nouveau ces mêmes courses l’année suivante et répéter ces résultats est encore plus rare !

[mjcharlie]

YVON DUHAMEL dit SUPER-GRENOUILLE

C’est la raison pour laquelle, hélas ! la majorité de sa carrière s’est passée à se rétablir de ses nombreuses chutes. Yvon a simultanément atteint le plus haut niveau d’un autre sport, plus familier des Canadiens, les courses de snowmobiles. Dans cette discipline également, le champion est fréquemment tombé de machine, emporté par la même hargne qu’en moto, et ses ajournements successifs ont été causés aussi bien par des scooters des neiges que par des motos de compétition.

D’ailleurs, bien qu’il n’ait jamais remporté un Grand Prix international, « Superfrog » a gagné suffisamment d’argent dans ces deux formes de compétition pour que son sens des affaires l’ait dirigé vers de nombreuses entreprises, comprenant un hôtel, un garage, deux usines. En 1977, ses occupations ont été consacrées à ses affaires la majeure partie du temps, et maintenant que son contrat avec K.awasaki a expiré, et aussi parce que Duhamel a trente-huit ans, il est peu probable qu’il envisage de reprendre les bracelets….

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Voilà ce que l'on écrivait dans les années 80's sur Yvon Duhamel !


mjcharlie 

[mjcharlie]

Matchless  toujours fidèle de ma rubrique qui était en "stand by"....... aussi après Yvon Duhamel, je vous concocte un article sur un autre pilote célèbre !!!!!


mjcharlie 

[BONEBREAKFLO]

Merci !